Culte divin: le rite des Cendres modifié par la pandémie
La Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements a fait paraître mardi 12 janvier une note sur le déroulé particulier du mercredi des Cendres, dans les circonstances sanitaires exceptionnelles du moment. Le cardinal Robert Sarah, préfet, préconise une imposition des cendres masquée, et sans paroles, lors de cette célébration qui ouvre le Carême.
Intitulé «Note sur le mercredi des Cendres. Imposition des cendres en temps de pandémie», le texte signé du cardinal-préfet Robert Sarah, et du secrétaire de la congrégation, Mgr Arthur Roche, expose quelques recommandations liturgiques relatives au mercredi des Cendres.
«Ayant dit la prière de bénédiction des cendres et après les avoir aspergés d’eau bénite sans rien dire, le prêtre, s’adressant aux présents, dit une fois pour toutes la formule telle qu’elle se trouve dans le Missel Romain: ‘’Convertissez-vous et croyez à l’Évangile’’ ou ‘’Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière’’», relève d’abord le cardinal Sarah.
Ensuite le prêtre se lave les mains et met le masque pour se protéger le nez et la bouche, puis il impose les cendres à ceux qui s’approchent de lui ou, si cela est jugé opportun, il s’approche de ceux qui se tiennent debout à leur place, poursuit le préfet de la congrégation, concluant: «Le prêtre prend les cendres et les laisse tomber sur la tête de chacun, sans rien dire.»
Il s’agira cette année du premier mercredi des Cendres «en temps de pandémie». L’année dernière cette solennité a eu lieu le 26 février, soit peu avant la généralisation des mesures de restrictions d’ampleur partout dans le monde.