ST JOSEPH MUKASA

DOYENNÉ MGR ANDRÉ DUIRAT (Urbain)
P. Michel KOUASSI

Curé

P. Timothée KOUASSI

Vicaire

P. Eric Modeste KOUAKOU

Vicaire dominical

La paroisse Saint Joseph Mukassa est située à Bouaké au quartier Sokoura

Contact

+225 07 07 54 28 57

Informations

LES HORAIRES DES MESSES
 LUNDIMARDIMERCREDIJEUDIVENDREDISAMEDIDIMANCHE
MATIN06H3006H3006H3006H3007H00/09H00
SOIR18H3018H3018H30 

Histoire

Dans les années 60, les quartiers s’appelait Pars-Bouaké ou Soukouradjan. C’était un quartier en construction, non encore loti. Le cimetière occupait la place de la pharmacie Kennedy, en arrière, se trouvait le village de Koffikro.
De l’autre côté de la route de Mbahiakro, dans la brousse, il y avait le Cours Normal de Garçons, devenu par la suite (l’ENI) et aujourd’hui le CAFOP 3. Plus près de la route, le Cours Normal de Jeunes Filles (actuel Lycée) dont Mme GUILLON, femme de l’Inspecteur Primaire fut longtemps la directrice. Plus proche, l’École primaire appelée École annexe. Plus loin, le village de Kassoukro, peuplé de Baoulés.
Les gens qui sont venus s’installer dans ce quartier sont pour la plupart des Burkinabés, Guinéens, Maliens, Nigérians, et autres étrangers qui cherchaient du travail en ville. Il y avait aussi des commerçants du marché. On vivait bien, car le travail se trouvait facilement et les affaires étaient prospères. Cependant, on construisait en banco puisque le terrain n’était pas loti.
Il y avait dans le quartier, une majorité de musulmans, mais, il y avait aussi des chrétiens. Parmi eux, les Samoghos étaient les plus unis. Tous allaient à la Cathédrale, de même qu’un groupe important de jeunes filles du Cours Normal, conduites en rangs par une surveillante.
Tout ce déplacement a donné l’idée au Père PASQUIER d’acquérir le terrain et d’y édifier un lieu de culte.
Le terrain est acquis auprès du chef de Kouassiblékro par le don de 22 sacs de ciment. Mgr DUIRAT fait don du hangar métallique qu’il avait pu obtenir lors de la première Foire de Bouaké. Vers 1960, le Père NIEL pose les fondations. Les Pères SAURET et PASQUIER s’occupent du montage du hangar. Le reste du travail est laissé à la charge des chrétiens. Une cotisation est lancée par groupe ethnique, les employés de l’IRTC paient par mois, même les filles du Cours Normal apportent une participation substantielle pour l’époque.
Novembre 1965, la Chapelle est enfin inaugurée par le Père Emmanuel SOMÉ (des Pères de Sant Martin) qui était venu donner une retraite aux Samoghos.
Le Père PASQUIER avait un tableau des martyrs de l’Ouganda pour orner le petit autel de gauche. L’un d’eux, Joseph Mukasa, fût choisi comme patron de la paroisse.
Il fût d’abord question de confier la Chapelle aux prêtres de Saint Vincent de Paul, mais, ils préféraient opter pour le quartier d’Air-France. Ce fût donc aux Pères du Séminaire que revint le soin d’animer la messe dominicale. Les Pères venaient avec des séminaristes pour animer la messe et faire chanter. Ainsi se succédèrent les Pères PAVAGEAU, Paul CHATAIGNE, Joël ROY. La Cathédrale dirigeait la catéchèse, les Sœurs NDA venaient pour la formation des filles : Sœur Joëlle, Melle JACQUOT, plus tard les Sœurs Piera, Carla, Marie-Bernard.
Progressivement, les Pères du Séminaire se retirent et les Pères de la Cathédrale reprennent le service dominical : Pères MAESTRAGGI, DUCASTAING, ROLLAND, et depuis septembre 1988, le Père Alphonse ALLIRAND. Les Pères avaient commencé à assurer la messe quelquefois en semaine en 1987. Depuis 1989, le Père ALLIRAND célèbre à Saint Joseph chaque jour.
La catéchèse et l’animation des CV-AV avec les séminaristes se faisaient au début dans les locaux de l’École Annexe. Depuis l’arrivée du Père ALLIRAND, on se débrouille avec les moyens dont on dispose sur place. Pendant les vacances 89, le Père a ajouté la salle contigüe à l’apatam appelée ‘’Salle jaune’’.
Depuis les débuts, la communauté chrétienne a fortement évolué. Au début, la chapelle était fréquentée par une majorité de Burkinabés, surtout des Samoghos. Leur catéchiste Jean-André FOLANE avait même été installé comme gardien dans les locaux construits près de la Chapelle. L’assistance était composée surtout d’adultes, la Chapelle était loin d’être remplie et la Parole de Dieu était traduite en Dioula, langue comprise par la majorité.
Puis, vers les années 80, la communauté s’est diversifiée, les enfants et les jeunes sont devenus majoritaires, et tous les mouvements sont maintenant représentés.