ND DE FOURVIERE

SECTEUR : : PAUL GAUTRET
Doyenné Père Alfred Kouakou (Ouest)
P. Siméon KOUAMÉ OI KOUAMÉ

Curé

P. Camille Ghislain ADJIE Antoine Adjié

Vicaire

La paroisse Notre-Dame de Fourvière de Sakassou

Contacts:

+225 07 47 64 24 63

Informations

LES HORAIRES DES MESSES

 

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

MATIN

06H30

06H30

06H30

06H30

06H30/08H30

MIDI

SOIR

18H30

18H30

18H30

18H00

Histoire

Dès la fondation de la mission de Bouaké en 1925, les premiers Pères, voyageurs infatigables, ont sillonné la région. On se souvient encore des Pères BOIVIN, PEYVEL, mais le Père Jean ALLEZARD (Akanza okwlè) est dans la mémoire de tous les anciens.
Avant 1939, il avait déjà ouvert une École à Sakassou, avec des maîtres comme François AKOTO YAO, un des premiers baptisés de Bouaké (24 mai 1927), et qui enseigna d’abord à Bouaké avant de venir chez lui.
Cependant, avant les années 40, c’est à Yablassou que les missionnaires trouvèrent l’accueil le plus favorable. Grâce à Denis KOFFI, un des premiers catéchistes, qui était originaire du village, c’est à Yablassou que se constitua la première communauté chrétienne. Il y eut même le projet d’y installer la mission, avec la maison des Pères et des Sœurs…
Après la création de la paroisse de Béoumi en 1943, ce sont les Pères de Béoumi qui visitent les villages de Sakassou. On se souvient des Pères DELATER, LEJEUNE, PUAUT, GAUTRET.
1955. Mgr DUIRAT a une entrevue avec le roi Baoulé ANOUBLÉ II pour l’obtention d’un terrain. On arrive à un accord pour un terrain situé après le marigot sur la route de Tiébissou, côté Sud, le côté Nord étant réservé à l’Administration.
Le 24 juin, le Père Paul GAUTRET, qui vient d’être nommé à Sakassou, est présenté au roi qui lui donne une case toute neuve (en paille) sur la route de Nyamienbô.
La messe est célébrée dans le salon du catéchiste moniteur François AKÔTÔ YAO, ou au campement d’Antoine NGOTTA, sur la route de Tiébissou.
En juillet, on attaque la brousse pour bâtir la Mission.
En septembre, le Père s’installe chez lui : il n’y a encore ni portes ni fenêtres.
En Octobre, le Père PAVAGEAU vient de Bouaké avec son équipe et monte un hangar métallique qui sera la première chapelle et la première École.
Le 1er novembre, les Sœurs de la Pommeraye qui viennent de fonder Béoumi, envoient deux Sœurs à Sakassou : Sœur Marie de l’Ascension pour l’École et Sœur Thérèse de la Croix pour un poste médical. Une équipe envoyée par le Commandant de Béoumi construit leur maison et un dispensaire, sur le terrain en face de la mission.
C’est encore l’année où le Père GAUTRET fait la rencontre de Pascal KOUAKOU, à la sortie d’une boutique où le Père avait fait le catéchisme aux enfants de l’École publique. Pascal, aveugle, deviendra chrétien, catéchiste, il accompagnera les Pères et sera leur interprète pendant dix-sept ans.
Pour l’École, le roi ANOUBLÉ et François YAO aident au recrutement. À Noël, il y a déjà trente élèves. Et des écoles de brousse ne tarderont pas à s’ouvrir : il y en aura jusqu’à dix-neuf, avec des débuts souvent difficiles. Certains moniteurs ont été des aides précieuses pour l’évangélisation, notamment Jacques DIABY à Yablassou, puis à Sakassou.
1957. L’École est achevée. C’est dans une classe que maintenant le Père célèbre la messe.
1958. Arrivée du Père Louis ROLLAND. Il crée un internat pour les garçons, tandis que les Sœurs, avec Sœur Dominique Marie, en créent un pour les filles.
Arrivée aussi de Sœur Marie-Stéphane. Elle est docteur en médecine et entreprend la création d’un poste médical moderne. On construit la maternité en 58 : six cases de terre, brûlées en 1960 à la suite d’une épidémie de variole et remplacées en 1961 par un bâtiment nouveau. Après cela, les deux bâtiments des tuberculeux, réalisés par le Père GAUTRET. L’hôpital ne désemplit pas. En plus de l’École et de l’hôpital, les Sœurs visitent les villages, soignant les malades, enseignant aux femmes l’hygiène et le catéchisme.
1963. Pendant son congé, le Père GAUTRET fait le plan et cherche des fonds pour la construction d’une église. Pas de cotisation. Le Père fait du commerce, il construit pour les gens : le bénéfice servira à construire la nouvelle église.
Le Père Gérard LANDAIS vient remplacer le Père ROLLAND. Il restera onze ans (63-74).
L’église, une fois achevée, est placée sous patronage de Notre-Dame de Fourvière, sur la proposition de Mgr DUIRAT. Le Comité de construction, présidé par François YAO, aurait préféré Saint Paul, peut-être pour remercier le Père Paul GAUTRET. Mgr DUIRAT répond qu’il n’y a pas de palabre entre Paul et la Vierge. La mission est confiée à Notre-Dame de Fourvière comme à une mère, Saint Paul sera le titulaire de l’église.
1969. Le Père GAUTRET s’en va, et c’est le Père LANDAIS qui devient curé de la paroisse, bientôt aidé par le Père Gérard BOULLERY (70-76).
1974. L’abbé Alfred KOUAKOU vient remplacer le Père LANDAIS. C’est un homme de culture. Il vient de publier son livre ‘’Sagesse Africaine’’ où il recueille les traditions de son peuple. Il a souci de la scolarisation des enfants, et en scolarise plusieurs à ses frais. Il est d’une générosité sans limites. Il baptise beaucoup…
Mais ses absences fréquentes, ses problèmes de santé, le manque de suivi des communautés… poussent Mgr Vital YAO à chercher au loin des forces nouvelles. Surtout qu’un nouveau problème se pose en 1976 avec le départ des Sœurs de la Pommeraye.
1979. Le diocèse italien de Belluno envoie deux prêtres à Sakassou : Le Père Giovanni DE FRANCESCHI, du PIME, et le Père Claudio SACCO. Ils trouvent des appuis solides auprès de personnes comme Pascal KOUAKOU et TOTO KOUAMÉ Georges, qui mourra en 1985 et sera enterré comme un ministre.
Le Père Claudio se signalera par l’impulsion donnée au chant Baoulé. Il compose lui-même et il met au point les airs composés par les catéchistes.
1980. Mgr Vital, au cours d’un voyage à Rome, avait pris contact avec les Supérieures des Sœurs Carmélites missionnaires (d’Espagne), déjà présentes dans plusieurs pays africains. La réponse avait été favorable… et rapide. Le 21 septembre, quatre (4) Sœurs arrivent à Sakassou pour le catéchuménat, les soins aux malades, la formation des femmes, … en ville et dans les villages : ce sont les Sœurs Josefina, Trinitad, Maria-Paula et Julia. Sœur Maria-Teresa les rejoindra le 19 décembre. En 1982, elles ouvriront une maison pour leurs postulantes africaines.
1984. le Père Claudio (80-85) remplace le Père Giovanni comme Curé après son départ pour Mbahiakro.
1985. En souvenir du 30è anniversaire de la fondation de la paroisse, la communauté complète l’église par un clocher. La cloche (210 kg) avait été fondue à Nantes en 1866. C’était la cloche de la Chapelle d’une grande clinique détruite par les bombardements en 1943.
Viendront encore les Pères Vito DE BASTIANA (81-85), Alfredo LEVIS (85-88), Georges FRAYSSIGNES (89-90).
1990. Le Père Virgino DE MARTIN, arrivé en novembre 88, prend la direction de la paroisse, aidé par le Père Ezio DEL FAVERO.
1991. Le Père Virgino fait construire le premier cimetière chrétien de Sakassou, sur la route de Béoumi.
Pendant ces dernières années, beaucoup a été fait pour les villages, la formation de leurs catéchistes, la construction ou la rénovation de leurs églises : Ngbèdjo Kan en 83, Angamankro et Awé Kansin en 84, Kpètèbônou en 86, Kanango et Toumodi-Sakassou en 90, Ayaou Sopka et Appiakro en 91, Amansalèkro et Adofuè bônou en 92, Yablassou en 93…