Cyclone Freddy: l’appel à la solidarité des évêques du Mozambique
Après le passage de l’ouragan qui a dévasté une partie du pays, les évêques mozambicains ont écrit aux catholiques du pays pour les remercier de leur aide aux sinistrés et continuer dans leur effort envers ceux qui ont tout perdu.
Après le passage du cylone Freddy qui a frappé la région, les évêques du Mozambique ont lancé un appel à la solidarité envers les sinistrés. «Nous, évêques de la Conférence épiscopale du Mozambique (CEM), avons suivi très attentivement les derniers événements que le pays a connus depuis le début du mois de février, à commencer par la chaleur intense qui a été suivie par des pluies supérieures à la normale qui ont provoqué des inondations et des crues dans le sud du Mozambique, laissant de nombreuses familles sans abri et sans nourriture, car leurs maisons et leurs champs ont été complètement détruits» soulignent les évêques, précisant que de nombreuses familles sont restées sans bris ou nourriture.
«Dans un esprit de fraternité et d’amour fraternel, nous voulons tout d’abord exprimer notre solidarité avec tous les frères et sœurs qui ont été directement ou indirectement touchés et les encourager à garder le moral, car nous croyons qu’avec Dieu, ils surmonteront cette tragédie» peut-on lire encore dans ce communiqué qui est aussi un appel « à tous les chrétiens catholiques, aux personnes de bonne volonté et à nos partenaires pour qu’ils unissent leurs forces afin d’aider nos frères et sœurs gravement touchés par le cyclone Freddy à retrouver leur dignité humaine perdue».
Formé début février au large de l’Australie, le cyclone a traversé l’océan Indien sur plus de 8.000 km d’est en ouest et est inédit par sa longueur. Il a suivi une trajectoire en boucle rarement répertoriée par les météorologues, frappant Madagascar et le Mozambique une premières fois fin février, puis de nouveau en mars ces deux pays et le Malawi. Le bilan provisoire est de plus de 463 morts dans la région. Principalement touché, le Malawi a demandé l’aide de la communauté internationale. Les organisations humanitaires craignent la propagation d’épidémies.