ND DE LA PAIX OUELLE
SECTEUR : ANDRÉ CHASSAIGNON
DOYENNÉ PÈRE ADRIEN JEANNE (EST)
P. Salomon DJÈ
Curé
P. George KABLAN
Vicaire
KOUAKOU Koffi Olivier
Stagiaire en probation
Paroisse Notre-Dame de la paix de Ouelle
Contacts:
+225 07 07 41 75 54
Informations
LES HORAIRES DES MESSES
| LUNDI | MARDI | MERCREDI | JEUDI | VENDREDI | SAMEDI | DIMANCHE |
MATIN | 06H15 | 06H15 | – | 06H15 | 06H15 | 06H15 | 09H00 |
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SOIR | – | – | 18H30 | – | – | – | – |
Histoire
L’Église est arrivée dans la région de Ouellé aux environs des années 30. Des jeunes partis travailler en pays Agni ou en basse-côte y ont découvert des communautés chrétiennes et ont commencé à en former chez eux.
C’est ainsi que Jean-Baptiste ADJOUMANI, originaire de Kongoli, connut l’Église à Agnibilékro chez le tuteur BLÉDOU. De retour chez lui, il alla s’installer à Daourébo, s’y maria et commença à réunir une petite communauté.
L’Église était née de manière analogue à Krégbé, et le Père SCHMIDT, curé de Dimbokro, y venait parfois. Jean-Baptiste prit contact avec lui et le Père envoya les jeunes de Krégbé pour enseigner la communauté naissante. C’est d’ailleurs à Krégbé que les premiers baptêmes furent donnés.
Le Père SCHMIDT visita Daourébo et d’autres villages où l’Église commençait aussi : Kongoti, Paningokro, Kouakousèkro, Zanzansou, Étroukro…Très vite, il demanda au Père Louis PARAGE, venant d’Assinie, de se charger de la région. Et le Père PARAGE visita les villages de 1935 à 1939.
Par la suite, les Pères d’Abengourou prirent la relève : le Père Émile ALAINMAT (39-41), puis l’abbé René KOUASSI (42-43) deux hommes vigoureux en paroles et en actions.
À partir de 1943, la région fût rattachée à Bongouanou et confiée particulièrement au Père CHASSAIGNON. Il trouva un bon accueil à Ouellé chez un commerçant et planteur français, Émile BOUGAREL, qui habitait à la sortie de la ville, sur la route de Bouaké, ce qui lui permettait de faire de longs séjours dans la région, d’autant plus que son cœur commençait à s’y attacher fortement.
Le Père ‘’Chasse’’ était un homme très communicatif, surtout avec les enfants, on le surnommait ‘’le blanc des enfants’’. Sur place, il trouva un guide en la personne du vieux DJO NGOTTA Eugène qui l’aida à trouver un terrain pour s’installer. Un planteur, NYAMIEN Jean-Clément, lui céda sa plantation de café où se trouve actuellement la Mission.
Le Père exploitait lui-même la plantation. C’était une curiosité de voir un Blanc avec la machette comme les villageois.
Sur ce terrain, le Père construisit une maison et un salon qui servait de Chapelle (elle existe toujours) : il s’y installa et fonda la Mission en la dédiant à Notre-Dame de la Paix.
Depuis 1947, un Belge, le Père COLA, était venu travailler avec lui. Il restera quatre ans. C’était un grand chasseur. Il distribuait le fruit de sa chasse au cours de ses tournées dans les villages qu’il effectuait à pied et qui le menaient de Zanzansou à Étroukro.
Janvier 1952, le Père Prosper MALO remplace le Père ‘’Chasse’’. Il restera 7 ans, avec pour vicaires Père Jean ÉVAIN (54-56), l’abbé Barthélemy KROU (56-57), puis le Père Marcel CALMET, arrivé en 57. Ils visitaient les villages à bicyclette. C’est le Père MALO qui construisit la première église, à côté de la Mission. Il construisit aussi les deux premières classes de l’École.
Au départ du Père MALO, en juin 59, le Père CALMET prend la charge de la paroisse. Il est rejoint par le Père Joseph PACREAU qui lui succède en 1964.
On verra passer rapidement à Ouellé :
Le Père Louis FROMY (septembre-décembre 61),
Le Père Paul LE GOFF (septembre 62), qui ira presque aussitôt s’installer à Daoukro,
Le Père Émile HÉGRON (63-64), qui ira fonder Prikro.
En 1963, arrivent les premières Sœurs de la Pommeraye : elles s’installent dans un magasin cédé par un commerçant.
Au mois de septembre, c’est le tour du Père Jean-Pierre MICHAUD, qui devient curé de la paroisse en 1964.
Le Père MICHAUD a laissé le souvenir d’un travailleur acharné et infatigable. Il avait le ‘’charisme’’ des Écoles, qui étaient florissantes à cette époque. C’est lui qui réalisa aussi, avec l’aide du Père Clovis NIEL, la grande église actuelle.
Plusieurs Pères ont travaillé avec lui à cette époque :
- L’abbé Joseph YAO KOUAKOU (66-70),
- L’abbé Jean-Marie MATHON, séminariste (68-70),
- Le Père Pétrus REYNARD (70-72),
- Le Père Eugène DUCASTAING (72-74), dont la douceur et la patience attiraient des foules d’enfants,
- Le Père Clovis NIEL (janvier-décembre 73).
- Le Père Adrien JEANNE, arrivé en septembre 75, fût chargé spécialement du secteur d’Ananda. Il y construisit une maison où il résidait habituellement. Homme de contact et de dialogue, il y accueillait beaucoup de monde. Il rayonnait aussi dans tout le diocèse pour la formation des catéchistes.
Rentré en France en 77, le Père MICHAUD est remplacé par le Père René HOC. C’est lui qui fonde le village ‘’Akwaba’’, Foyer pour les collégiens.
Mais les temps sont difficiles, la sécheresse sévit, l’exode rural s’amplifie. Malgré la création d’un Collège, Ouellé dépérit. Les Sœurs s’en vont (88), les Écoles se ferment (89) …
- Le Père Adrien quitte Ananda pour un an de recyclage en Allemagne. À son retour, il ira à Béoumi où il laissera sa vie de la manière tragique que l’on sait.
- Le Père René est remplacé par l’abbé Joseph ÉKAZA, arrivé depuis deux ans. Le Père NIEL revient pour quelques mois.
15 août 92. Un enfant du pays, l’abbé Siméon KOUAMÉ OI KOUAMÉ, qui fait ses études en Espagne, est ordonné prêtre à la Basilique. Le 23 août, il célèbre sa première messe à Ouellé, avant de repartir terminer ses études.
Septembre 92. Arrivée du Père Gérard BOULLERY. Il est rejoint en septembre 94 par un nouveau prêtre, l’abbé Fulbert ATIWA KOUADIO.
Économiquement, Ouellé est un peu en sommeil, mais 36 villages ont des communautés chrétiennes, et de nombreux catéchistes sont à l’œuvre.