400 Missionnaires de la Miséricorde se retrouvent à Rome ce week-end
Ces prêtres ayant au cœur de leur ministère le sacrement de la Réconciliation seront à Rome du 23 au 25 avril pour une rencontre sur le thème: «Le Missionnaire de la Miséricorde: signe d’accueil». Parmi eux, plusieurs viendront d’Ukraine. Leur mission trouve son origine dans le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, qui a eu lieu en 2016.
La 3e rencontre mondiale des Missionnaires de la Miséricorde, initialement prévue au printemps 2020, mais repoussée en raison de la pandémie, se tient à Rome du 23 au 25 avril. Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation est l’organisateur de ce rassemblement auquel participeront 400 prêtres, venus du monde entier. Parmi les nations représentées, de nombreux pays d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et d’Asie, mais aussi d’Afrique – Nigeria, Mali, Malawi, Kenya, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée et Cameroun -, et d’Europe. Il y aura aussi des prêtres d’Ukraine, qui ont obtenu un visa spécial pour quitter le pays. Ces Missionnaires de la Miséricorde viennent des régions de l’ouest ukrainien: l’oblast de Chmel’nyc’kyj, l’oblast de Chernivci, la région de Ternopil et Hnizdychiv dans l’oblast de Lviv.
Qui sont les Missionnaires de la Miséricorde ?
Les Missionnaires de la Miséricorde ont reçu de la part de Rome une mission particulière pour administrer le sacrement de la réconciliation. La plupart du temps, il s’agit de prêtres diocésains ou de religieux qui sollicitent de leur évêque une lettre de recommandation et qui reçoivent leur mission du Vatican. L’évêque lui-même est aussi légitime à appeler l’un ou l’autre prêtre de son diocèse dont il estime qu’il saura conduire les fidèles à faire l’expérience du pardon libérateur.
«Au cours du carême de cette Année Sainte, j’ai l’intention d’envoyer les Missionnaires de la Miséricorde», écrivait le Pape François, à l’origine de cette initiative, dans Misericordiae Vultus, la Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde qui s’est déroulé en 2016. «Ils seront le signe de la sollicitude maternelle de l’Église à l’égard du Peuple de Dieu, pour qu’il entre en profondeur dans la richesse de ce mystère aussi fondamental pour la foi. Ce seront des prêtres à qui j’aurai donné l’autorité pour pardonner aussi les péchés qui sont réservés au Siège Apostolique, afin de rendre explicite l’étendue de leur mandat. Ils seront surtout signe vivant de la façon dont le Père accueille ceux qui sont à la recherche de son pardon. Ils seront des missionnaires de la miséricorde car ils se feront auprès de tous l’instrument d’une rencontre riche en humanité, source de libération, lourde de responsabilité afin de dépasser les obstacles à la reprise de la vie nouvelle du Baptême», est-il précisé.
Le nombre de missionnaires de la miséricorde dans le monde n’a cessé d’augmenter depuis leur création par le Souverain pontife. Il y en a actuellement 1 040.
Au programme
Lors de cette 3e rencontre mondiale, ouverte par Mgr Rino Fisichella, préfet du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, les Missionnaires pourront se rencontrer et partager leurs expériences et pratiques pastorales développées pendant la pandémie. Ils concélèbreront lors de la Messe du dimanche de la Miséricorde divine, présidée par le Saint-Père, le 24 avril à 10h00 en la basilique Saint-Pierre. Ils rencontreront à nouveau le Pape le lendemain, lors d’une audience. Parmi les intervenants au cours de ces journées: le cardinal Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale et le père Damián Guillermo Astigueta, professeur titulaire à la Faculté de droit canonique de l’Université pontificale Grégorienne.