Appel du Pape pour la guérison humaine et spirituelle des victimes d’abus
Lors de l’audience générale de ce mercredi 17 novembre, à la veille de la première journée italienne de prière pour les victimes et les survivants d’abus, demandée par l’épiscopat de la péninsule, l’évêque de Rome a souligné la tâche spécifique de ceux qui travaillent aux côtés des jeunes dans les contextes éducatifs où les formes d’abus sont les plus fréquentes.
Une invitation à la prière pour soutenir les chemins de la guérison humaine et spirituelle des victimes et des survivants, quels que soient ceux qui les ont blessés, si gravement, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’Église, pour les familles et les communautés touchées par la douleur de leurs proches.
C’est dans cet esprit et avec cette intention que la Conférence épiscopale italienne a institué en mars dernier au 18 novembre, à partir de cette année, la première Journée nationale de prière pour les victimes et les survivants d’abus. Cette date rappelle une initiative européenne similaire. Les derniers chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé sur le sujet font état de 9,6 % des 204 millions d’enfants du continent européen (19 584 000 enfants) âgés de moins de 18 ans, victimes d’abus sexuels.
«Je souhaite que cette initiative puisse être une occasion de réflexion, de sensibilisation et de prière pour soutenir les chemins de la guérison humaine et spirituelle des victimes», a assuré le Saint-Père.
Selon les mots de François, un concept-clé revient dans son caractère dramatique, celui de la protection des enfants là où ils devraient être plus en sécurité, c’est-à-dire dans les environnements éducatifs, récréatifs et de formation.
«Il est du devoir inéluctable de ceux qui ont une responsabilité éducative dans la famille, dans la paroisse, dans l’école, dans les lieux récréatifs et sportifs, de protéger et de respecter les adolescents et les enfants qui leur sont confiés, car c’est précisément dans ces lieux que se produisent la majorité des abus».