Au Brésil, mettre l’amitié sociale au cœur de la nouvelle année
Dans un message de vœux, le président de la conférence épiscopale brésilienne, Mgr Walmor Oliveira de Azevedo, interpelle les chrétiens du pays. Ceux-ci doivent se montrer «exemplaires» dans un pays mis à mal par l’individualisme et le consumérisme.
Vatican News (avec Fides)
«Il est temps de reconstruire le Brésil, il est temps de reconstruire la société dans la justice et la paix»: telle est l’invitation formulée par le président de la Conférence des évêques catholiques du Brésil (CNBB) et archevêque de Belo Horizonte, Mgr Walmor Oliveira de Azevedo, dans son message vidéo pour la nouvelle année.
«Les attitudes égoïstes, la consommation illimitée, le mépris de la maison commune et l’indifférence à l’égard des plus pauvres ont provoqué de nombreuses maladies», note l’archevêque brésilien. Pour y remédier, «la nouvelle année doit inspirer des changements profonds». Les chrétiens ont devant eux «le défi de montrer le chemin, d’être exemplaires en suivant Jésus-Christ. Il s’agit de semer la fraternité et l’amitié sociale par des gestes de solidarité et de défense des droits et de la justice», souligne Mgr Oliveira de Azevedo.
Le président de la CNBB rappelle que «lorsque les disciples de Jésus regardent une personne, ils reconnaissent qu’il y a en elle un frère, une sœur, ils éprouvent de la compassion et ne se laissent pas dominer par l’indifférence et la haine». L’enseignement du Christ doit donc continuer d’inspirer la société brésilienne chaque jour de cette nouvelle année.
Une année jubilaire
Dans ce message est également évoquée l’année jubilaire que vit l’Église du Brésil, depuis le 14 octobre dernier et jusqu’au 14 octobre 2022, à l’occasion du 70e anniversaire de la naissance de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB). Cet anniversaire, note Mgr de Azevedo, est un moment propice pour «rendre hommage aux évangélisateurs et aux pasteurs qui ont contribué à tisser cette belle histoire, nous laissant un héritage prophétique». Cette mémoire du passé doit permettre de renouveler l’engagement des chrétiens en faveur d’un Brésil «plus juste, solidaire et fraternel».