Les voeux du Pape pour les fidèles des Églises orientales
Demain, c’est la célébration de Noël chez les fidèles des églises orientales, catholiques et orthodoxes. Après la prière mariale de l’Angélus, François a exprimé ses souhaits de paix pour que le Christ illumine les familles et les communautés.
Ce jeudi, la pensée du Pape va aux frères et sœurs chrétiens des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent demain la Nativité du Seigneur. «Je leur adresse avec affection mes meilleurs vœux de paix et de tout bien, a dit François après la prière de l’Angélus. Que le Christ, né de la Vierge Marie, illumine vos familles et vos communautés ! Frères et sœurs, tous mes vœux!»
La plupart des Églises orthodoxes utilisent le calendrier julien, promulgué par Jules César, et n’ont pas adopté le calendrier grégorien, du nom du pape Grégoire XIII, qui l’a introduit le 4 octobre 1582. Pour eux, le jour de la Nativité tombe donc le 7 janvier. Ce décalage de 13 jours ne concerne pas toutes les Églises orthodoxes. Ainsi, les orthodoxes de Roumanie célèbrent Noël le 25 décembre, comme les catholiques latins. Certaines Églises orientales en communion avec Rome célèbrent Noël le 7 janvier dans leur pays d’origine, mais le 25 décembre pour les communautés en diaspora. Autres cas particuliers: au sein de l’Église copte et de l’Église apostolique arménienne, Noël est célébré aujourd’hui, le 6 janvier. Suivant un usage antique, ces Églises célèbrent le même jour la naissance du Christ et son baptême.
Selon la tradition, le Noël orthodoxe est précédé d’une longue période de jeûne et de prière de quarante jours. Le jeûne se termine généralement par la messe solennelle de minuit. À la fin de la prière, les fidèles chantent l’hymne de Noël et l’icône de la Nativité est portée au centre de l’église, devant laquelle on dispose des bougies. Enfin, les fidèles consomment le pain béni.