Clôture de l’étape continentale du synode
L’étape continentale du processus synodal s’est officiellement achevée le 31 mars. Cette phase a révélé «la joie et l’amour profond de tant de fidèles pour leur Église, le Peuple de Dieu, malgré ses défauts et ses faiblesses; l’importance de l’écoute comme instrument et dynamique permanente de la vie ecclésiale», a souligné la Secrétairerie générale du Synode.
La phase continentale du synode a permis de prendre amplement conscience de «l’importance de cheminer ensemble dans l’Église en tant que communion de communautés, en renforçant le dialogue entre les Églises particulières et l’Église universelle», s’est réjoui la Secrétairerie générale du Synode, qui n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit des personnes qui se sont investies dans ce processus «avec beaucoup de sérieux et d’enthousiasme».
Elle a souligné dans une déclaration que la conclusion de la consultation ne signifie pas pour le Peuple de Dieu la fin du processus synodal qui a commencé, ni l’interruption du dialogue entre l’Église universelle et l’Église particulière. «Il s’agit plutôt de laisser aux communautés locales le défi de mettre en pratique les réformes synodales» dans le quotidien de leur action ecclésiale.
Les assemblées ecclésiales
En effet, les sept assemblées continentales ayant pris part à ce chemin synodal de février jusqu’à fin mars, étaient des assemblées représentatives du Peuple de Dieu: évêques, prêtres, consacrés, laïcs. Le fruit des différents échanges des participants est contenu dans un «Document final», que chaque groupe a produit comme contribution aux travaux de la première session de l’assemblée d’octobre du synode des évêques (4-29 octobre 2023), a fait savoir la Secrétairerie générale du Synode, soulignant que les sept documents continentaux constitueront la base de l’Instrumentum Laboris, le document de travail de la première session de la 16ème Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques. Il reviendra donc à la commission préparatoire mise en place par la Secrétairerie générale du Synode «d’organiser le groupe de travail appelé à le produire».
Le discernement et l’écoute
Cette phase a favorisé l’écoute et le discernement au niveau continental sur la question du processus synodal dans son ensemble, à savoir: «Comment se réalise aujourd’hui, aux différents niveaux (du local à l’universel), ce « marcher ensemble » qui permet à l’Église d’annoncer l’Évangile, selon la mission qui lui a été confiée?»
Toutes les assemblées «ont été un temps de Grâce pour l’Église», et le processus continental a révélé «la joie et l’amour profond de tant de fidèles pour leur Église, le Peuple de Dieu, malgré ses défauts et ses faiblesses; l’importance de l’écoute comme instrument et dynamique permanente de la vie ecclésiale». Son bon déroulement a confirmé le choix de la conversation spirituelle comme méthode qui favorise l’écoute véritable et le discernement communautaire pour parvenir à un consensus ecclésial, a estimé la Secrétairerie générale du Synode.